Église Évangélique d'Aujourd'hui

Un quelconque petit moineau

Mais pourquoi parler dans cette chronique d’un petit moineau, tout simplement parce que la bible en parle.

Christ dit dans le verset suivant : « Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père » (Mathieu 10 : 29). Au temps du Christ, les moineaux étaient la viande du pauvre, vendus deux pour un centime. Dans les rues, les attrapeurs d’oiseaux transportaient des paniers pleins de petits moineaux. Mais Jésus a dit : « pas une seule de ces créatures ne tombent au sol sans que le Père le sache.

Suivant William Barclay, un commentateur de la Bible, le mot « tomber » que Jésus utilise a une signification plus grande que la seule mort d’un oiseau. La traduction de l’araméen nous dit « briller au sol ». En d’autres mots, « tomber » ici désigne chaque sautillement qu’un petit oiseau blessé fait.

David Wilkerson mentionne que Christ nous dit par cela : « Le regard de Votre Père est sur le moineau, non seulement quand il meurt mais quand il est au sol. Quand un moineau apprend à voler, il tombe du nid et commence à sautiller sur le sol. Et Dieu voit toutes les difficultés qu’il a. Il est préoccupé par les moindres détails de sa vie. ».

Dieu s’intéresse-t-il à nous…?

La réponse est oui…

A chaque personne et devant la misère humaine, il offre un salut gratuit et veut en quelque sorte nous adopter comme fils et fille et devenir un père pour quiconque croit en lui :

« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique (Jésus), afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Ce « quiconque » vous inclut, vous et tous ceux qui peuplent ce monde.

La Bible dit que si notre salut était basé sur nos propres efforts pour le gagner, personne ne serait sauvé : « Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23). Le Psaume 143 : 2 ajoute : « car aucun vivant n’est juste devant toi ». Et Romains 3 :10 affirme « il n’y a point de juste, pas même un seul ».

Jésus est soit un juge ou un sauveur.

Qui est-il pour vous ? Approchez-vous de lui, il s’approchera de vous. La porte de la grâce est encore ouverte pour quiconque. Il ne veut pas être votre juge, mais votre sauveur et votre père. Que répondrez-vous à sa main tendue vers vous, à son désir de vous aider, de vous sauver, de vous aimer ? Bien que très grand ce Dieu majestueux s’intéresse à vous personnellement, tout comme ce petit moineau ne tombe pas à terre sans qu’il le sache. Rien n’est caché à ses yeux. Cesser de vous enfuir loin de sa face, car tôt ou tard vous aurez à le rencontrer.

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